1. L’alimentation non biologique entraîne l’ingestion de pesticides qui restent dans votre corps, tandis que la consommation d’aliments biologiques vous évite d’être exposé aux pesticides

Lors d’une étude européenne, qui a été largement médiatisée, on a analysé l’urine des membres d’une famille qui n’avait jamais mangé d’aliments biologiques pour voir si on y trouverait des pesticides. L’analyse des échantillons d’urine a révélé que leur organisme contenait beaucoup de pesticides nocifs. Après avoir adopté un régime entièrement bio-logique pendant deux semaines, les membres de la famille ont subi un autre test d’urine et les résultats ont montré que tous les pesticides avaient été complètement éliminés ou que leurs niveaux avaient considérablement diminué!1

 

2. Les aliments biologiques sont exempts d’OGM

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont interdits dans les produits biologiques. Ils sont dangereux pour la planète et pour la vie1. Parmi les conséquences de l’utilisation des OGM dans la production agricole, mentionnons la modification de l’ADN du sol et des plantes, l’élimination des cultures bénéfiques en raison de la mono-culture, les dommages causés aux insectes et aux pollinisateurs et, par conséquent, le risque de diminution de la biodiversité2. L’agriculture biologique remédie à tout cela, car les OGM sont interdits dans la production biologique pour les raisons énumérées ci-dessus.

 

3. L’agriculture biologique préserve la santé des sols

La santé des sols est importante. Un sol organique sain permet aux plantes et à la vie microbienne de prospérer ainsi qu’aux organismes qui vivent dans le sol de proliférer, retient mieux l’eau pour nourrir les plantes, empêche l’infestation de para-sites et réduit le ruissellement. Dans un sol pauvre en matières organiques, qui est souvent rendu moins fertile en raison des produits chimiques ajoutés pour stimuler la croissance à court terme, les éléments nutritifs essentiels à la fertilité à long terme sont épuisés. Le sol deviendra sablonneux si sa santé n’est pas préservée3.

 

4. L’agriculture biologique protège les pollinisateurs

Les pollinisateurs agissent comme des prédateurs naturels et peuvent aider les agriculteurs biologiques à réduire leur besoin d’utiliser la pulvérisation ou d’autres intrants! Les chercheurs ont comparé les plants de cosses de haricots des fermes conventionnelles et des fermes biologiques entourés de différents habitats. Ils ont sur-veillé des plants de haricots placés dans tous les champs à la recherche d’indicateurs de pollinisation réussie. Les fermes biologiques avaient plus de cosses par plante que les fermes non biologiques. Cela signifie que la pollinisation a été plus efficace lorsque les techniques de culture biologique qui préservent la santé des pollinisateurs ont été utilisées4.

 

5. Les produits biologiques favorisent un mode de vie agricole plus sain et une collectivité en meilleure santé

Les travailleurs agricoles, les animaux de la ferme et la faune environnante méritent d’être protégés contre la pulvérisation de produits chimiques. L’alimentation biologique présente de nombreux avantages pour la santé, y compris des grossesses plus sûres et des enfants en meilleure santé, car les produits biologiques ne contiennent ni pesti-cides ni OGM5, et le bétail n’a pas reçu d’antibiotiques ni d’hormones de croissance sur une base régulière6. De plus, les produits biologiques sont associés à la prévention de cancers comme le cancer de la thyroïde7. Pour ces raisons, entre autres, on comprend mal pourquoi une personne ne voudrait pas consommer un régime entièrement biologique.

 

6. Les aliments biologiques sont souvent plus riches en nutriments

Beaucoup d’études montrent que les aliments biologiques contiennent plus d’anti-oxy dants. Il a été prouvé que les canneberges, le lait et même les viandes biolo-giques contiennent des niveaux plus élevés d’antioxydants, de polyphénols et de flavonoïdes7. #healthiswealth

 

7. Les produits biologiques ne sont généralement pas issus de la monoculture

La monoculture est une technique agricole qui nuit à l’environnement puisqu’elle consiste à planter la même chose année après année sans faire de rotation dans les champs. Ce processus rend le sol moins fertile et c’est pourquoi les agriculteurs se tournent souvent vers des engrais et des intrants chimiques pour aider leurs plantes à pousser. Les systèmes agricoles rapides nuisent à la Terre et à notre santé9.

 

8. Les produits biologiques ne coûtent pas des millions de dollars aux contribuables

L’agriculture est un travail ardu. Les produits biologiques ne coûtent pas des millions de dollars aux contribuables pour nettoyer les eaux de ruissellement contaminées par l’azote, les proliférations d’algues et les zones mortes dans les océans qui coûtent cher de nettoyage aux gouvernements. La perte de terres productives et d’eau propre coûte cher à tout le monde11!

 

9. L’agriculture biologique permet de garder nos océans plus propres

Des études ont montré que l’agriculture biologique réduit la pollution de l’eau. Les méthodes courantes de production biologique, comme la rotation des cultures, l’utilisation de fumier de compost, le fourrage écologique à partir de légumineuses et l’utilisation de fumiers écologique assurent une eau plus propre puisqu’elles contribuent à la réduction du ruissellement10.

 

10. Les aliments biologiques sont souvent plus savoureux

Une étude a établi le lien entre le stress et le goût. Les animaux et les plantes issus de l’agriculture classique subissent davantage de stress en raison des conditions de production, de l’utilisation d’OGM et de pesticides chimiques ainsi que de la contamination des cours d’eau et des végétaux dont ils dépendent. Ce stress peut altérer leur goût12. Par conséquent, les aliments biologiques, qui subissent moins de stress, ont un goût vraiment différent; on dit souvent qu’ils sont plus savoureux. Beaucoup de gens trouvent les aliments biologiques plus savoureux. Il s’avère qu’une quantité saine de stress naturel que les plan-tes subissent les renforce (vent, insectes, maladies et concurrence des mauvaises herbes). Les mécanismes de défense qu’ils utilisent créent des antioxydants, des polyphénols et des flavonoïdes, ce qui renforce le système immunitaire des humains qui mangent ces plantes. Les plantes qui sont empêchées de développer leurs propres réactions à ces facteurs de stress naturels ne développent pas autant d’immunité innée, et celle-ci n’est pas transmise aux personnes qui consomment ces aliments non plus.

 

11. Favorise la biodiversité

L’agriculture biologique contribue à la biodiversité! Une combinaison d’ani-maux, de plantes, de microorganismes et de pollinisateurs permet d’avoir un écosystème et un sol sains. Un système agricole solide est capable de prévenir naturellement les rava-geurs plutôt que d’utiliser des produits chimiques nocifs pour le faire. Étant donné qu’aucun produit chimique synthétique n’est utilisé dans l’agriculture biologique, les plantes, les animaux et les insectes peuvent s’épanouir, ce qui favorise la biodiversité13.

 

12. L’agriculture biologique atténue les changements climatiques

C’est exact, vous avez bien lu! Les méthodes d’agriculture biologique peuvent en fait atténuer les changements climatiques. Étant donné que l’agriculture biologique fait de la santé du sol une priorité, les agriculteurs produisent des cultures de couverture pour ajouter plus d’azote dans leurs sols, font la rotation de leurs cultures afin d’éviter l’éro-sion du sol, séquestrer plus de carbone, utiliser des intrants moins énergivores et libérer moins d’émissions de carbone14! Alors que le changement climatique a atteint son point de basculement, choisir l’agriculture biologique est une façon fantastique de faire sa part pour réduire les effets néfastes sur la planète. Les systèmes biologiques aident à inverser le changement climatique, puisque la santé des sols est une priorité. Des sols sains sont des sols riches en carbone. Les agriculteurs biologiques cultivent des cultures de couverture pour ajouter plus d’azote dans leurs sols, font la rotation de leurs cultures afin d’accroître la biodiversité, tout en séquestrant plus de carbone. De plus, les produits biologiques consomment moins d’énergie et émettent moins d’émissions de carbone!

 

13. L’agriculture biologique pour le bien des animaux

L’agriculture biologique accorde la priorité au bien-être des animaux. Ces derniers vivent en plein air et jouissent de grands espaces pour se déplacer, d’air frais et d’un environnement qui leur permet d’exprimer leurs comportements naturels17!

 

14. L’agriculture biologique repose sur quatre principes

Ces principes sont la santé, l’écologie, les soins et l’équité. L’agriculture biolo-gique est une approche holistique qui vise à produire des aliments sains pour tous, à protéger les cultivateurs, les consommateurs et la faune qui font partie de la biosphère, ainsi qu’à préserver la planète en prenant soin du sol, de l’eau et de l’air16. Les producteurs biologiques veillent à ce que tous les intervenants du système soient traités équitablement. Qui ne voudrait pas appuyer un système alimentaire qui repose sur ces quatre principes?

 

15. Les animaux d’élevage non biologique reçoivent régulière-ment des antibiotiques ou des hormones de croissance!

L’agriculture biologique est soumise des normes strictes que les agriculteurs et les éleveurs doivent respecter; beaucoup d’entre elles visent à assurer le bien-être des animaux. Une étude de l’Université Emory et de The Organic Center fait état de la découverte d’antibio-tiques interdits, d’hormones de croissance et de pesticides controversés dans le lait non biologique. Ces résidus n’ont pas été trouvés dans le lait biologique. Les vaches d’élevage biologique mangent des aliments sans OGM et doivent obligatoirement passer du temps au pâturage. Il n’est pas nécessaire d’injecter des substances aux animaux pour les forcer à produire du lait et à grossir15. L’agriculture biologique laisse la nature suivre son cours tout en veillant à ce que les animaux aient une vie paisible et sans stress.

 

16. Les produits biologiques ne permettent pas aux champignons dangereux de devenir résistants

Des chercheurs ont découvert que la pulvérisation de produits chimiques synthétiques pour se débarrasser des organismes nuisibles rend ces derniers plus forts. Les champignons sont devenus résistants aux produits chimiques nocifs et ne meurent pas en présence de ceux-ci. Ils se sont adaptés et se répandent lentement dans le monde et deviennent de super mauvaises herbes. L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques synthétiques pour tuer les mauvaises herbes. Elle favorise plutôt la biodiversité et laisse l’écologie s’autoréglementer! De cette façon, l’agriculture biologique n’aide pas les super mauvaises herbes dangereuses à se développer. De cette façon, les parasites dangereux n’évoluent pas en souches résistantes18.

 

17. Les produits biologiques sont plus sains pour nos enfants

L’ agriculture biologique réduit la quantité de pesticides chimiques que nos enfants absorbent, ce qui peut prévenir de graves problèmes de santé, comme la dimi-nution des capacités cognitives à un jeune âge. Les produits biologiques sont également plus sains pour les nouveau-nés. Lorsqu’une mère enceinte mange des aliments non biologiques, des traces de pesticides nocifs pénètrent dans l’embryon, qui ne peut pas les digérer ou s’en protéger20.

 

18. Consommer des produits à la fois locaux et biologiques est encore mieux

L’achat de produits biologiques permet de réduire l’expédition et le transport des aliments sur de longues distances, ce qui contribue à diminuer les émissions mondiales de CO2 et à préserver les eaux et les terres du Canada21. L’Association pour le commerce biologique du Canada récompense les agriculteurs biologiques pour créer des collectivités rurales dyna-miques et embaucher deux fois plus de main-d’œuvre que les fermes traditionnelles grâce aux différentes méthodes agricoles. Continuons de bâtir une économie forte qui favorise d’excellentes pratiques environnementales en achetant des produits biologiques locaux.

 

19. Les produits biologiques sont certifiés et inspectés

Le logo Biologique Canada et son allégation vous assurent que le produit est conforme aux normes du gouvernement canadien pour les produits biologiques. Ces normes sont rigoureuses et des inspections sont effectuées chaque année pour s’assurer que les produits sont conformes. Seuls les produits contenant de 95 à 100 % d’ingrédients biologiques peuvent utiliser le logo. Les produits contenant de 70 à 95 % d’ingrédients biologiques peuvent porter la mention « Fabriqué à partir d’ingrédients biologiques ». Ceux qui contiennent moins de 70 % de contenu biologique peuvent énumérer les ingrédients biologiques dans la liste des ingrédients, mais ne peuvent pas prétendre être biologiques sur le reste de l’emballage18.

 

20. Beaucoup d’options biologiques sont offertes sur le marché

Des aliments aux vêtements, en passant par le savon et les produits de santé naturels, les produits biologiques sont offerts dans des centaines de magasins au Canada! Trouvez-les près de chez vous à l’aide de notre localisateur: organicweek.ca/where-to-buy

 

21. Il existe des moyens de rendre les produits biologiques plus abordables pour les budgets serrés

Il y a de nombreuses façons de rendre les produits biologiques plus abordables pour tous. Parmi les suggestions, mentionnons : faire son propre jardin, acheter des pro-duits congelés, chercher des coupons de réduction, acheter en vrac ou en saison et mettre en conserve, et planifier les repas19. Une autre façon d’obtenir des produits biologiques abordables est de se procurer l’une de nos trousses de transition de 21 jours vers l’alimentation biologique.

 

Plus d’informations à propos bio ici

LA RECHERCHE

1. Curl et al., 2015.Estimating Pesticide Exposure from Dietary Intake and Organic Food Choices: The Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA), Environmental Health Perspectives. 123(5). https://bit.ly/3kjnSxa2
2. Szekacs, Andras. (2012). Environmental and ecological as-pects of first generation genetically modified crops regard-ing their impacts in a European maize producer country. International Journal of Environmental Protection. 2. 9-15.3
3. Oldfield, E.E.; Bradford, M.A.; Wood, S.A. Global meta-analy-sis of the relationship between soil organic matter and crop yields SOIL 2019, 5, 15–32, doi: https://bit.ly/3pOss824
4. Georg K.S. Andersson, Johan Ekroos, Martin Stjernman, Maj Rundlöf, Henrik G. Smith, Effects of farming intensity, crop rotation and landscape heterogeneity on field bean polli-nation, Agriculture, Ecosystems & Environment, Volume 184,2014, Pages 145-148,ISSN 0167-8809, https://bit.ly/3koyon15
5. Cynthia L. Curl, Jessica Porter, Ian Penwell, Rachel Phinney, Maria Ospina, Antonia M. Calafat, Effect of a 24-week randomized trial of an organic produce intervention on pyrethroid and organophosphate pesticide exposure among pregnant women, EnvironmentInternational, Volume 132,2019,104957, ISSN 0160-4120, https://bit.ly/2ZMoK42.6
6. Welsh, J., Braun, H., Brown, N., Um, C., Ehret, K., Figueroa, J., & Boyd Barr, D. (2019). Production-related contaminants (pesticides, antibiotics and hormones) in organic and conventionally produced milk samples sold in the USA. Public Health Nutrition, 22(16), 2972-2980. https://bit.ly/3aMzV2W7
7. Lerro C, Freeman LB, Koutros S, et al O25-1 Pesticide use and thyroid cancer incidence among spouses of pesticide applicators in the agricultural health study Occupational and Environmental Medicine 2016;73:A478
8. Bara ́n ski, M., ́S rednicka-Tober, D., Volakakis, N., Seal, C., Sanderson, R., Stewart, G. B., … Leifert, C. (2014). Higher antioxidant and lower cadmium concentrations and lower incidence of pesticide residues in organically grown crops: a systematic literature review and meta-analyses. British Journal of Nutrition, 112(5), 794–811. https://bit.ly/3unDG6S9
9. Oosthoek, Sharon. “Pesticides spark broad biodiversity loss.” Nature, June 17, 2013. Retrieved May 29, 2019, from https://go.nature.com/37JvunE
10. Cambardella, Cynthia, Delate, Kathleen, Jaynes, Dan. 2015 Water Quality in Organic Systems. Sustainable Agriculture Research, 4(3). ISSN 1927-050X E-ISSN 1927-0518
11. https://econ.st/3aOhQBI
12. Bara ́nski, Marcin et al. 2014. «Higher antioxidant and lower cadmium concentrations and lower incidence of pesticide residues in organically grown crops: a systematic literature review and meta-analyses». British Journal of Nutrition 112 (5): 794–811. https://bit.ly/3qIPmil
13. S.M. Smukler, S. Sánchez-Moreno, S.J. Fonte, H. Ferris, K. Klonsky, A.T. O’Geen, K.M. Scow, K.L. Steenwerth, L.E. Jackson. Biodiversity and multiple ecosystem functions in an organic farmscape, Agriculture, Ecosystems & Envi- ronment, Volume 139, Issues 1–2,2010,Pages 80-97,ISSN 0167-8809)
14. Elham A. Ghabbour, Geoffrey Davies, Tracy Misiewicz, Reem A. Alami, Erin M. Askounis, Nicholas P. Cuozzo, Alexia J. Filice, Jennifer M. Haskell, Andy K. Moy, Alexandra C. Roach, Jessica Shade,Chapter One – National Comparison of the Total and Sequestered Organic Matter Contents of Conven- tional and Organic Farm Soils,Editor(s): Donald L. Sparks, Advances in Agronomy, Academic Press,Volume 146 , 2017, Pages 1-35, ISSN 0065-2113, https://bit.ly/2ZLRkT7
15. Sciligo, Amber and Shade, Jessica. 2019. The Benefits of Organic Dairy. The Organic Centre. https://bit.ly/3dLCUe8
16. https://bit.ly/3qNNDbJ
17. Sciligo, Amber and Shade, Jessica. 2019. The Benefits of Organic Dairy. The Organic Centre. https://bit.ly/3smCRt4
18. Ritchtek, Matt and Jacobs, Andrew. May 6, 2019. A Mysteri- ous Infection, Spanning the Globe in a Climate of Secrecy. The New York Times. https://nyti.ms/2NUUUaO
19. https://bit.ly/3dHuBjo
20. González-Alzaga B, Hernández AF, Rodríguez-Barranco M, Gómez I, Aguilar-Garduño C, López-Flores I, Parrón T, Lacasaña M. Pre- and postnatal exposures to pesticides and neurodevelopmental effects in children living in agricultural communities from South-Eastern Spain. Envi- ron Int. 2015 Dec; 85:229-37. https://bit.ly/2ZGyE7m
21. Food and Climate Change, David Suzuki.org. https://bit. ly/3aMSfsT